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Depuis 2000, Jozef Dumoulin a entamé un travail important sur le son du Fender Rhodes, auquel il mêle l’électronique. A Fender Rhodes Solo est non seulement son premier album solo, mais également le premier album solo de l’Histoire du Fender Rhodes.
« Mon histoire avec le Fender Rhodes n’a jamais été le fruit d’une ambition ni d’une envie précise. J’ai le sentiment que c’est le Rhodes et les effets qui sont venus vers moi, non pas l’inverse. A vrai dire je n’ai jamais été particulièrement familier ni attaché au passé de cet instrument dans la musique (le funk et la musique à tendances psychédéliques). Si je me suis tellement laissé emporter par cet instrument, c’est parce que j’ai été séduit par les possibilités qu’il me donnait. C’est surtout les liens possibles avec un jeu de guitariste et avec d’autres musiques comme l’Electro qui m’ont poussé à creuser.
Le Rhodes était un instrument dont je me servais, loin d’être un outil de recherche consciente. Pour moi, ce n’était pas un élément plus important que d’autres. Du coup, quand ma musique a commencé à être directement associée à cet instrument, je ne l’avais pas vu venir. Je me suis alors demandé ce qu’il se passerait si j’allais, pour changer, consciemment vers le Rhodes. J’ai senti que cela pouvait me faire avancer à la fois musicalement et techniquement. C’est ainsi qu’est née l’idée du Fender Rhodes solo.
J’en ai fait un défi personnel, avec des contraintes très claires qui m’aideraient à faire le pont entre l’approche que j’avais eue jusqu’alors et quelque chose de nouveau. Les quatre contraintes étaient d’utiliser le Rhodes et uniquement le Rhodes comme instrument, de n’enregistrer que des improvisations, d’isoler des morceaux d’une durée ‘normale’ à l’intérieur de ces improvisations et d’éviter les overdubs. Quant aux effets, tout était permis. Je suis très content de m’être tenu à ces contraintes, ce disque m’a beaucoup changé.
Et je suis aussi très heureux de l’avoir enregistré à la maison, un endroit qui me tient fort à coeur. »
Tarif : 8€